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Le Messager de Allâh alla l-Lâhou ^alayhi wa sallam a dit :«

( mâ ba^atha l-Lâhou nabiyyan ‘illâ asan l-wajhi asna awti wa inna nabiyyakoum asanouhoum wajhan wa asanouhoum awtâ )

Ce qui signifie :  « Dieu a envoyé les Prophètes, tous avec un beau visage et une belle voix et Certes votre Prophète a le plus beau visage et la plus belle voix d’entre eux »  , rapporté par at-Tirmîdhiyy.

Les Prophètes ont tous une belle apparence et ils sont préservés de tout ce qui repousserait les gens d’accepter leur appel, ainsi il ne leur arrive pas des maladies qui repoussent les gens comme la lèpre.

Ainsi c’est faux ce que certains disent que le Prophète ‘Ayyôub avait des vers qui sortaient de son corps, ceci n’est pas digne des prophètes.

Il est possible aux Prophètes d’avoir des maladies douloureuses mais pas des maladies qui repoussent les gens, ils sont préservés de cela.

Avant d’être sujet aux épreuves, notre maître ‘Ayyôub ^alayhi s-salâm, tout comme c’est le cas de certains prophètes, était de ceux qui étaient riches.

Notre maître ‘Ayyôub habitait dans un village nommé ” Al-Bathaniyyah “, l’un des villages de la région de ” Hawrân ” située en terre de Châm entre la ville de Damas et ‘Adhri^ât  en Jordanie. Allâ h ta^âlâ avait accordé à notre maître ‘Ayyôub de vastes terres et des sols fertiles, la santé, l’argent et beaucoup d’enfants.

Notre maître ‘Ayyôub ^alayhi s-salâm remerciait Allâh pour Ses bienfaits. Il était aux côtés des gens pour les consoler dans leurs difficultés. Il était bienfaisant, miséricordieux envers les miséreux. Il prenait en charge les orphelins et les veuves. Il choyait l’invité et entretenait les liens avec celui qui les avait coupés.

Il fut pourtant l’objet d’une grande épreuve et d’une grande souffrance. Toutefois cela ne signifiait pas qu’il n’avait pas un haut degré selon le jugement de Allâh. C’était au contraire une épreuve de la part de son Seigneur, une épreuve pour lui afin qu’augmentent sa récompense et sa rétribution. En effet le Messager de Allâh a dit :


 

ce qui signifie : “  Les gens qui sont le plus éprouvés sont les prophètes, ensuite ceux qui viennent après eux en degrés “.

En se rappelant l’épreuve de notre maître ‘Ayyôub et sa patience à travers les années, bien qu’il fût le meilleur des gens de son époque, les gens s’habituent et contraignent leur âme à faire preuve de patience tout comme l’a fait notre maître ‘Ayyôub.

Il fut éprouvé comme il a été dit, par le méfait des chayâTîn qui s’en étaient pris à ses possessions et les avaient brûlées : ils anéantirent ses troupeaux de chameaux, son bétail et ses esclaves et ils dévastèrent également ses terres.

Lorsque notre maître ‘Ayyôub a vu ce qui lui était arrivé, il n’a pas émis d’objection contre Allâh ta^âlâ mais il a dit ^alayhi s-salâm : “  À Allâh ce qu’Il donne et à Lui ce Qu’Il reprend, Il est Celui à Qui appartient toute souveraineté et à Lui la louange en toutes situations   ”.

Mais les chayâTîn ne s’en étaient pas tenus à leurs méfaits et à leur corruption, ils s’en sont pris aux enfants de notre maître ‘Ayyôub ^alayhi s-salâm. Ses enfants résidaient dans le palais de leur père et vivaient de la subsistance que Allâh ta^âlâ leur accordait. Le palais trembla au point que ses murs se fissurèrent et finirent par s’écrouler. Tous en moururent, aucun ne resta vivant. La nouvelle étant parvenue à notre maître ‘Ayyôub, il pleura, mais il fit face à l’épreuve que par la patience.

‘Iblîs et ses aides furent emplis de haine et d’exaspération suite à ce qui s’était manifesté de la part de notre maître ‘Ayyôub ^alayhi s-salâm, comme patience et comme soumission à la destinée et à la prédestination de Allâh.

Notre maître ‘Ayyôub ^alayhi s-salâm fut atteint de multiples maladies. Ses maladies furent nombreuses et graves mais jamais au point que des vers sortent de lui comme dans le racontar que certains ignorants propagent.

L’histoire que certains ignorants rapportent ou répètent, relève des choses répugnantes et repoussantes qui n’arrivent jamais aux prophètes [Allâh ta^âlâ a préservé les prophètes des maladies repoussantes. Il n'est donc pas vrai que notre maître 'Ayyôub aurait été atteint d'une maladie qui aurait amené des vers à sortir se son corps et que lorsqu'un ver tombait, il l'aurait ramassé pour le remettre en disant : "Consomme de ta subsistance." Ceci est une chose mensongère qui n'est pas digne des prophètes. Ce qui est vrai et sûr en revanche, c'est que 'Ayyôub ^alayhi s-salâm a été éprouvé par plusieurs maladies graves]. La maladie était si difficile et forte pour lui, en plus de ses épreuves, que les plus proches comme les plus éloignés l’avaient quitté. Les plus proches et les plus éloignés ne venaient plus le visiter et très peu étaient restés avec lui. Son épouse était restée à son service, elle agissait en bien avec lui, elle se rappelait de son mérite et de sa bienfaisance envers elle à l’époque du bien-être.


La durée de l’épreuve qui était arrivée à ‘Ayyôub ^alayhi s-salAm se prolongea. Deux croyants lui rendaient visite mais l’un deux avait apostasié et était devenu mécréant. Notre maître ‘Ayyôub ^alayhi s-salâm avait demandé des nouvelles de celui qui avait apostasié. On lui a répondu : ” Le chayTân lui a suggéré que Allâh n’éprouve jamais les prophètes ni les vertueux et que tu n’es donc pas un prophète “. Notre maître ‘Ayyôub avait été affligé par cette nouvelle qui lui avait fait mal, car cet homme était sorti de l’Islam. C’est alors qu’il invoqua Allâh pour qu’Il le guérisse et qu’Il lui enlève cette épreuve afin qu’aucun autre croyant n’apostasie en raison de la longue durée de son épreuve.

Notre maître ‘Ayyôub ^alayhi s-salâm demanda donc à Allâh ta^âlâ qu’Il lui enlève et lui fasse cesser cette épreuve qu’il subissait. C’était après que ce soit écoulé dix-huit années d’épreuves. Notre maître ‘Ayyôub ^alayhi s-salâm fut durant tout cette épreuve, pendant toutes ces années, au nombre de ceux qui patientent, qui remercient et qui évoquent malgré la lourde preuve.

Allâh révéla à ‘Ayyôub ^alayhi s-salâm de frapper le sol de son pied : c’est alors que deux sources d’eau ont jailli. Il but de l’une d’elle et l’intérieur de son corps a guéri. Il se lava avec l’eau de la seconde source et l’extérieur de son corps a guéri. Allâh a fait disparaître de ‘Ayyôub tout ce qu’il ressentait comme nuisances, comme douleurs, comme souffrances et comme maladies. Il lui a remplacé tout cela par une bonne santé extérieure et intérieure et par une beauté totale. Lorsqu’il se lava de cette eau bénie, Allâh fit retrouver à la chair, aux cheveux et à la peau de ‘Ayyôub un meilleur état qu’ils n’avaient eu auparavant et Allâh lui accorda et fit descendre du ciel pour lui deux pièces de vêtements de couleurs blanche. Il s’en vêtit, mettant l’un des deux autour de sa taille et le deuxième sur ses épaules. ‘Ayyôub ^alayhi s-salâm retourna à pied chez lui.

Comme il avait tardé pour rentrer, sa femme était sortie à sa rencontre mais elle ne le reconnut pas puisqu’il avait retrouvé la beauté de sa jeunesse. Elle lui passa le salAm et lui dit : ” Que Allâh te fasse miséricorde, est-ce que tu as vu cet homme qui est éprouvé par la maladie ? ” Il lui a dit : ” Qui est-ce ? ” Elle lui dit : ” C’est le prophète de Allâh ‘Ayyôub et je n’ai jamais vu quelqu’un qui lui ressemble plus que toi, lorsqu’il était en bonne santé.” Il lui répondit : ” C’est bien moi, ‘Ayyôub.” Tout comme Allâh ta^âlâ a rendu à notre maître ‘Ayyôub sa santé, sa beauté et sa jeunesse, Il accorda également la même chose à son épouse. C’est ainsi qu’elle lui donna vingt-sept garçons en lieu et place de ceux qui étaient morts auparavant.


Des sauterelles en or pour le prophète ‘Ayyôub ^alayhi s-salâm

Un nuage vint et se déversa dans les silos dans lesquels il conservait le blé. Ce nuage se déversa en or jusqu’à remplir les réserves de blé tandis qu’un autre nuage vint au-dessus de sa réserve d’orge et de grains et se déversa en argent jusqu’à la remplir.

Il advint aussi un autre miracle : Allâh ta^âlâ envoya un autre nuage qui s’étendit sur toute les fondations de sa maison et ce nuage se déversa durant trois nuits et trois jours en une pluie de sauterelles d’or.

Allâh a levé la difficulté de notre maître ‘Ayyôub. Il a enlevé ce qu’il subissait comme nuisances par miséricorde et bienfait de Sa part et Il a fait de son récit un souvenir et un rappel pour les esclaves, pour les encourager à la patience puisqu’il a été éprouvé par bien plus grave encore. On patiente alors et on recherche les récompenses pour notre patience jusqu’à ce que Allâh nous délivre de notre épreuve.

Après cela, notre maître ‘Ayyôub ^alayhi s-salâm a vécu soixante-dix ans à appeler les gens à l’Islam. Pourtant à sa mort, les mécréants ont falsifié la religion et se sont mis à adorer les idoles, que Allâh ta^âlâ nous en préserve.

La louange est à Allâh, le Créateur du monde.

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