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ce qui signifie : “  Les gens qui sont le plus éprouvés sont les prophètes, ensuite ceux qui viennent après eux en degrés “.

En se rappelant l’épreuve de notre maître ‘Ayyôub et sa patience à travers les années, bien qu’il fût le meilleur des gens de son époque, les gens s’habituent et contraignent leur âme à faire preuve de patience tout comme l’a fait notre maître ‘Ayyôub.

Il fut éprouvé comme il a été dit, par le méfait des chayâTîn qui s’en étaient pris à ses possessions et les avaient brûlées : ils anéantirent ses troupeaux de chameaux, son bétail et ses esclaves et ils dévastèrent également ses terres.

Lorsque notre maître ‘Ayyôub a vu ce qui lui était arrivé, il n’a pas émis d’objection contre Allâh ta^âlâ mais il a dit ^alayhi s-salâm : “  À Allâh ce qu’Il donne et à Lui ce Qu’Il reprend, Il est Celui à Qui appartient toute souveraineté et à Lui la louange en toutes situations   ”.

Mais les chayâTîn ne s’en étaient pas tenus à leurs méfaits et à leur corruption, ils s’en sont pris aux enfants de notre maître ‘Ayyôub ^alayhi s-salâm. Ses enfants résidaient dans le palais de leur père et vivaient de la subsistance que Allâh ta^âlâ leur accordait. Le palais trembla au point que ses murs se fissurèrent et finirent par s’écrouler. Tous en moururent, aucun ne resta vivant. La nouvelle étant parvenue à notre maître ‘Ayyôub, il pleura, mais il fit face à l’épreuve que par la patience.

‘Iblîs et ses aides furent emplis de haine et d’exaspération suite à ce qui s’était manifesté de la part de notre maître ‘Ayyôub ^alayhi s-salâm, comme patience et comme soumission à la destinée et à la prédestination de Allâh.

Notre maître ‘Ayyôub ^alayhi s-salâm fut atteint de multiples maladies. Ses maladies furent nombreuses et graves mais jamais au point que des vers sortent de lui comme dans le racontar que certains ignorants propagent.

L’histoire que certains ignorants rapportent ou répètent, relève des choses répugnantes et repoussantes qui n’arrivent jamais aux prophètes [Allâh ta^âlâ a préservé les prophètes des maladies repoussantes. Il n'est donc pas vrai que notre maître 'Ayyôub aurait été atteint d'une maladie qui aurait amené des vers à sortir se son corps et que lorsqu'un ver tombait, il l'aurait ramassé pour le remettre en disant : "Consomme de ta subsistance." Ceci est une chose mensongère qui n'est pas digne des prophètes. Ce qui est vrai et sûr en revanche, c'est que 'Ayyôub ^alayhi s-salâm a été éprouvé par plusieurs maladies graves]. La maladie était si difficile et forte pour lui, en plus de ses épreuves, que les plus proches comme les plus éloignés l’avaient quitté. Les plus proches et les plus éloignés ne venaient plus le visiter et très peu étaient restés avec lui. Son épouse était restée à son service, elle agissait en bien avec lui, elle se rappelait de son mérite et de sa bienfaisance envers elle à l’époque du bien-être.

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